Économie

Performances économiques : Fitch Ratings relève la note du Gabon

Les perspectives économiques du Gabon sont positives. Ainsi conclut l’agence de notation financière internationale Fitch Ratings, dans sa dernière publication sur la notation de défaut des émetteurs en devises étrangères (IDR) à long terme de notre pays.
Cette notation passe de stable (CCC) à positive, confirmant ainsi l’IDR à ‘B-‘. Fitch Ratings s’est basé sur des facteurs précis de notation et leurs poids relatifs. Il y a, primo, la hausse des cours du pétrole.
Laquelle implique une révision des perspectives pour l’amélioration de la trajectoire budgétaire du Gabon, compte tenu de la modération continue des dépenses courantes ancrées par un programme du Fonds monétaire international (FMI). « Nous prévoyons que la hausse des prix du pétrole, le contrôle des dépenses et une meilleure mobilisation des recettes non pétrolières amélioreront les paramètres budgétaires du Gabon et que la dette/PIB restera sur une trajectoire descendante », écrit l’agence dans sa publication.
Non sans préciser que la faiblesse de la gestion des finances publiques et la dépendance aux revenus pétroliers pèsent sur la note « B- » du Gabon.
L’autre élément pris en compte concerne l’amélioration des perspectives budgétaires. Selon l’agence de notation financière internationale, les subventions alimentaires et énergétiques augmenteront en 2022, en raison de la hausse de l’inflation (3%).
Toutefois, la hausse des recettes pétrolières compensera les subventions supplémentaires. « Nous prévoyons des excédents budgétaires de 0,9% et 1,8% du PIB en 2022 et 2023 (contre un déficit de 1,6% en 2021). Nous supposons que les prix du pétrole Brent sont de 105 dollars le baril en 2022 et de 85 dollars le baril en 2023 », poursuit Fitch Ratings.
En 2024, l’agence prévoit une baisse de l’excédent budgétaire à 1,1% du PIB (au-dessus de la prévision médiane « B » de -3,2%). Car, la baisse de la production pétrolière et les prix (supposés en moyenne à 65 dollars le baril devraient entraîner une chute des recettes pétrolières.

Par Guy Romuald Mabicka

Caroline Bivigou

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