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Piraterie maritime : un patrouilleur français surveille les côtes gabonaises

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Un avion estampillé aux couleurs de la marine française, et présenté par les autorités militaires comme étant un patrouilleur maritime, est présent au Gabon depuis le 09 octobre pour une opération d’un mois en mer mais aussi à l’intérieur des terres.

L’ATL2 de la marine nationale française est actuellement au Gabon dans le cadre de l’opération Corymbe, une manœuvre de la marine nationale française assurant une patrouille maritime permanente dans le Golfe de Guinée. L’appareil présent à Libreville jusqu’au 09 novembre, a pour mission d’effectuer des vols pour compléter le dispositif de surface en vue de lutter contre les trafics et la piraterie.

Il faut dire l’engin est équipé pour ce genre de manœuvre. Particulièrement perfectionné, l’ATL2, dont les capacités de détection et d’identification ont été accrues, en est le standard 6, la version la plus évoluée de ce type d’appareil.

Et c’est en partenariat étroit avec la marine gabonaise que les 15 membres de l’équipage conduit par le capitaine de corvette Laurent, effectueront leur mission en terre gabonaise. Plusieurs hauts gradés des forces armées gabonaises, à l’exemple du général de division aérienne Jean-Martin Ossima Ndong, chef d’état-major général des Forces armées, prendront également part aux opérations à bord qui visent à assurer un contrôle efficace de l’espace maritime des nations du Golfe de Guinée.

Au-delà, un vol aéroterrestre est également prévu, afin d’appuyer l’armée gabonaise dans sa lutte contre l’orpaillage clandestin. Cette mission périlleuse a été réalisée par les EFG au Centre d’entrainement au combat en forêt du Gabon (CEC-FoGa). Lequel permet aux unités terrestres gabonaises, engagées dans la lutte contre l’exploitation illicite des ressources, ainsi qu’aux éco gardes d’être plus opérationnels sur le terrain.

Indéniablement, la lutte contre les trafics, la piraterie, la prédation des ressources s’est imposée  comme un défi majeur pour les États du golfe de Guinée. Et le Gabon, confronté à plusieurs reprises à des actes de piraterie en mer, mesure encore mieux tout l’intérêt d’une telle coopération.

 

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