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Réuni hier, jeudi 13 octobre, autour du président de la République, Ali Bongo Ondimba, le conseil des ministres a adopté le projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2023. Celui-ci est équilibré en ressources et en charges à 3602,3 milliards de FCFA contre 3295,6 milliards de FCFA cette année, soit une augmentation de 306,7 milliards de FCFA.
Cela résulte principalement des mesures prises pour accroître les recettes fiscales, a communiqué le gouvernement. Lequel évalue, dans le détail, les recettes budgétaires hors pétrole à 2345,2 milliards de FCFA contre 2239,4 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative (LFR) 2022, soit une baisse de 105,8 milliards de FCFA résultant essentiellement de l’accroissement du niveau des recettes fiscales.
Les ressources de trésorerie et de financement se chiffreraient à 1152,9 milliards de FCFA contre 960,1 milliards de FCFA cette année (+192,8 milliards de FCFA).
Concernant les dépenses budgétaires, elles ont été évaluées à 2124,5 milliards de FCFA contre 2102,2 milliards de FCFA dans la LFR 2022. Ce qui représente une augmentation de 22,3 milliards de FCFA, imputable essentiellement aux charges financières de la dette.
Le conseil des ministres précise que lesdites charges financières de la dette s’établissent à 357 milliards de FCFA contre 330,1 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022. Soit une hausse de 29,9 milliards de FCFA due aux engagements envers le marché financier.
Quant aux dépenses de fonctionnement pour 2023, elles se chiffrent à 1241,4 milliards de FCFA 1247,2 milliards de FCFA dans la LFR 2022, en baisse de 5,8 milliards de FCFA.
De leur côté, les dépenses d’investissement s’établissent à 297,6 milliards de FCFA contre 325,7 milliards de FCFA en 2022 (-28,1 milliards de FCFA). Les autres dépenses, notamment celles liées au contentieux de l’État et aux plans sociaux, sont prévues à 47,9 milliards de FCFA.
Il importe de retenir aussi que les charges de trésorerie et de financement se chiffreraient à 1373,6 milliards de FCFA contre 1097,2 milliards de FCFA en 2022. Ce qui représente une augmentation de 276,4 milliards, consécutive à l’émission de titres publics sur les marchés financiers, dans le cadre de la réalisation des opérations de gestion active de la dette.
Evrah Bavek
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Evrah Bavekhttps://gabontelegraph.com/author/correcteur/
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