
GT 29 juillet 2022 – La crise sociale en gestation au port minéralier d’Owendo pourrait bien, si rien n’est fait, constituer une bombe explosive aux conséquences lourdes pour le pays.
Plus grande infrastructure portuaire commerciale du Gabon, le port minéralier d’Owendo, situé à 15 km au sud de Libreville, connaît des mouvements des tensions depuis quelques jours. Réclamant un meilleur traitement de la part de la direction générale, les agents ont décidé d’entamer un mouvement d’humeur.
Pointant du doigt à l’indifférence de la direction qui ne respecterait pas, selon eux, le protocole d’accord qui consacre l’aide aux logements et l’harmonisation des catégories, ils ont décidé de passer la seconde.
« Nous avons en face de nous un employeur qui ne respecte pas les lois en République gabonaise. En témoigne, le protocole d’accord récemment signé par les deux parties, à propos de l’aide aux logements et à l’harmonisation des catégories », a affirmé le porte-parole des manifestants.
« Le mépris de l’employeur se caractérise par le refus de recevoir les inspecteurs venus s’enquérir de la situation », fait constater le porte-parole qui, par ailleurs, fustige les méthodes d’intimidation de l’employeur qui promet de licencier les grévistes.
Selon plusieurs sources internes, plusieurs d’entre eux auraient reçu des lettres. Et comme si cela ne suffisait pas, l’interdiction leur a été faite de manifester dans le site.
Face à cette situation, les agents du port minéralier d’Owendo sollicitent l’intervention des plus hautes autorités.
Pour l’heure, la direction générale du port n’a pas souhaité s’exprimer sur la question, malgré nos tentatives d’obtenir sa version des faits.
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