Société

Précarité : les conseils des femmes aux femmes

Petits commerces : un moyen de s’en sortir. ©DR

GT – 5/07/22 – Face à un monde incertain, la vulnérabilité s’agrandit et touche les femmes. La vulnérabilité est un trait de caractère qu’on retrouve majoritairement chez les femmes.

Le rapport général sur la situation de la Femme gabonaise (Août 2017) mentionne que «bien que le nombre de personnes en situation de pauvreté soit sensiblement supérieur en milieu urbain (55%) par rapport au milieu rural (45%), le taux de pauvreté y est plus élevé, avec 45% de Foyers Économiquement Faibles (FEF) contre 20% de Foyers Économiquement Faible, en milieu urbain ». Les femmes sont en majorité les plus impactées, surtout celles chefs de familles ou vivants avec des conjoints démunis.

Déséquilibrant la stabilité de la société, la vulnérabilité est un fait découlant de plusieurs éléments surtout négatifs qui entraînent, un horizon d’obligations et de raisonnements. Lors d’un micro-trottoir auprès des femmes, Gabon Telegraph s’est rendu compte que 70% des femmes reconnaissent que ces dernières années, notamment 2020 à 2022, la situation socio-économique expose les femmes à des nombreux vices. Mais rares sont celles qui ont les épaules hautes pour y faire face en dépassant cette condition.

Nombreuses sont celles qui choisissent le chemin le plus facile pour satisfaire leurs tendances ou besoins physiologiques et psychologiques.

Comme nous l’explique Mamesse Ornelia, 35 ans mère au foyer et vendeuse de vêtements à Libreville, « la femme a le choix, c’est un moment de prise de conscience, afin de réunir tous les outils nécessaires qui lui permette d’ouvrir des activités génératrices de revenus. Accepter d’abord cette condition et avoir le courage de s’en sortir en se rapprochant des personnes qui ont déjà réussi et qui peuvent la motiver, telle est la démarche», conseille-t-elle.

Pour sa part, Mimissi Séverine Tseyi, mère au foyer de 37 ans, responsable d’un pressing, pense que « Tout part d’un déclenchement psychologique dans l’action. Le fait que la femme n’ait rien doit lui permettre d’oser avec le peu de moyens qu’elle possède en se lançant dans l’agriculture par exemple, le commerce en ligne etc.».

Avant d’ajouter : « Il y a tellement de choses, d’opportunités à saisir à faire que l’heure n’est plus à se donner aux hommes pour avoir les besoins fondamentaux et tout autres vices dégradants car seul le travail paye et dignement ».

Laisser un commentaire