Présidentielle 2023 : l’opposition dans une anfractuosité très profonde

A la lecture de l’image qu’elle renvoie, l’Union de l’opposition gabonaise n’est qu’une vue de l’esprit. Un sentiment renforcé par l’ego de chacun qui se considère ou veut endosser la casquette de chef de file de ce bord politique.

Et il ne serait pas risqué d’affirmer que « l’opposition gabonaise se trouve désormais dans une très profonde anfractuosité » d’où elle ne pourra pas s’en sortir, alors qu’approchent d’importantes joutes électorales. De quoi apeurer militants et autres sympathisants qui commencent à se questionner sur la proverbialité et l’admissibilité de ce qu’ils ont comme leaders.

Passons les époques (pas forcément crédibles) des Paul Mba Abessole, Pierre Mamboundou, André Mba Obame et autres. Focalisons-nous sur ceux qui, aujourd’hui, comme des pies, se perdent dans des chants assourdissants de la forêt équatoriale. Ils sont visibles à travers leur gesticulation.

A tout considérer, il s’agit des chants dont les messages continuent  d’éloigner leurs conquêtes. L’illustration a été donnée avec les résultats des élections législatives et locales de 2018 qui sont très défavorables à l’opposition.

Et le meilleur n’est pas du tout à venir pour ce bord politique qui n’arrive même pas à obtenir dix élus nationaux. L’on comprend mieux pourquoi il ne reste plus aux opposants gabonais qu’à faire le yoyo.