Ecouter cet article
|
Comme les cinq précédents d’ailleurs, voire plus, l’exercice 2022 n’a pas été rose pour la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Au point que les deux structures ont peiné à satisfaire les assurés.
Face à la menace d’une faillite totale, les décideurs politiques ont dû réagir. D’abord par le limogeage de la direction générale de la CNSS, remplacée par une administration provisoire .
Ensuite, il y a eu la décision de confier la gestion des deux Caisses au secteur privé représenté par la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), ancêtre de la Confédération patronale gabonaise (CPG).
Derrière, l’on perçoit une volonté d’améliorer la gestion de la Caisse nationale de sécurité sociale et de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale. Mais également les services aux assurés.
En ce qui concerne la CNSS, cette projection va se traduire, en 2023, par le règlement dès ce premier mois de l’année de l’intégralité des arriérés des pensions des retraités. C’est une des grandes annonces du président de la République, lors de son adresse à la nation.
Aussi, a-t-il mentionné l’intégration de 5000 retraités supplémentaires dans les fichiers de la Caisse, en plus des 1000 intégrés en novembre 2022.
Par ailleurs, au cours du premier semestre de cette année nouvelle, les arriérés des prestations familiales seront pris totalement en compte. Parmi lesquels, les indemnités journalières de maternité qui se chiffrent à deux milliards de FCFA.
Autant d’annonces qui font déjà saliver. Et pour lesquelles les bénéficiaires vont attendre la mise en œuvre.
Laisser un commentaire