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Rentrée scolaire : le public au banc des absents, c’est parti au confessionnel

Les élèves et enseignants ont repris le chemin de l’école ce lundi 5 septembre 2022 sur l’ensemble du territoire national. Outre le retard des affectations des nouveaux responsables d’établissement, de nombreux points noirs ont émaillé cette rentrée des classes pourtant rendue officielle ce jour par la tutelle.

Habitués à démarrer les cours au mois d’octobre, ce sont des élèves encore la tête dans les vacances qui se sont présentés ce matin. Décontractés, sans réels fournitures, les quelques apprenants que nous avons rencontrés ne se sentaient pas réellement concernés par cette reprise. « Je suis venu ce matin prendre la température, on s’attendait à ce que les enseignants ne viennent pas faire cours aujourd’hui, car c’est le premier jour. Certains parents sont encore dans les formalités d’inscription et de réinscription, cela fait un peu bizarre de se dire qu’on doit commencer les cours en septembre, surtout quand les années précédentes c’était en octobre ».

Dans la plupart des établissements publics, la rentrée des classes n’était pas réellement effective. En raison sans doute des affectations tardives opérées par la tutelle lors du dernier conseil des ministres. Une situation qui contraste avec les écoles confessionnelles qui ont bel et bien mis les pieds dans cette rentrée. A l’institut Immaculée conception par exemple, élèves et enseignants, sans oublier le personnel administratif, étaient tous en cours.

Si des mesures fortes ont été annoncées par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, notamment la gratuité du transport scolaire, celle-ci n’a pas encore rendue effective ce jour.

Joachim Ndong.

Jean Marc Azizet

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