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Santé : le Gabon veut améliorer la prise en charge des patients cancéreux

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Au Gabon, comme dans le monde, les nouvelles estimations faites par le Centre international de recherche sur les cancers (GLOBOCAN 2020) révèlent que l’incidence du cancer du col de l’utérus est de 11,8% et 9,8% pour celui du sein. Ce qui constitue la première cause de décès chez les femmes.

Pour amener ce taux au rabais, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a lancé, ce mardi 13 décembre au centre hospitalier universitaire mère enfant Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE), un atelier de réflexion pour l’amélioration de la prise en charge des cas suspects de cancers du sein et du col de l’utérus. Cet atelier prendra fin le 16 du même mois.

«Le cancer est l’une des principales causes de décès dans le monde. En 2018, 200 femmes sont décédées des suites d’un cancer. Depuis 2013, les plus hautes autorités du pays ont consenti de nombreux efforts en faveur de la lutte contre les cancers féminins», a souligné le Dr Pamphile Assoumou, médecin gynécologue obstétricien, par ailleurs point focal de la campagne Octobre rose à la Fondation Jeanne Ebori.

Sans faire référence a l’initiative de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, avec l’organisation et l’institution de la campagne Octobre Rose.

Pour mémoire en 2022, la neuvième édition de cet événement a révélé un ancrage de plus en plus marqué au sein de la population générale, au regard des activités de sensibilisation et de dépistage menées tous azimuts.

Organisée au lendemain de la neuvième édition d’Octobre rose, la campagne de sensibilisation de masse contre les cancers féminins, cet atelier vise l’amélioration de la prise en charge des cas suspects de cancers du sein et du col de l’utérus au Gabon.

 

Jean Marc Azizet

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