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Comment arriver à une plus grande participation des femmes lors des élections politiques au Gabon ? La question était, récemment, au centre d’une entrevue entre la ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargée des Droits de l’Homme et de l’Égalité des genres, Erlyne Antonella Ndembet Damas, et la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Gabon, Dr Savina Ammassari.
Un échange pendant lequel les deux personnalités ont émis le souhait de « motiver un peu plus les femmes gabonaises pour leur permettre de prendre une part active en tant qu’actrices majeures de la vie politique ». Aussi, se sont-elles résolues d’accélérer les activités autour des initiatives qu’elles soutiennent, notamment la matérialisation d’une plus grande participation du genre féminin lors des scrutins politiques organisés dans notre pays.
Selon la représentante résidente du Système des Nations Unies au Gabon, « il y aurait encore peu de femmes présentes au Sénat et à l’Assemblée nationale au Gabon, malgré l’existence effective d’une loi sur les quotas (30%) et la représentativité de ces dernières sur les listes électorales existe ». Aussi, a-t-elle appelé de tous ses vœux la mise en application de ladite disposition légale.
D’autant plus que, a-t-elle insisté, « les femmes gabonaises devraient normalement figurer sur les listes de candidatures présentées par les partis politiques en lice aux différents scrutins ».
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