Faits divers

Stupéfiants : un dealer traqué par la police

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« Pour des nécessités d’enquêtes, les forces de police nationale recherchent activement la personne dont la photo apparaît ci-dessous, auteur de trafic de drogue à Libreville et ses environs ». Cet avis de recherche a été lancé, hier, par la préfecture de police de Libreville.

Laquelle entend mettre la main sur un Gabonais âgé d’une trentaine d’années, pour présomption de trafic de stupéfiants. En fuite depuis quelques temps, le jeune homme mènerait son activité dans Libreville et ses environs, selon un haut gradé des forces de police nationale (FPN) qui assure que l’individu est bien connu de ses services.

Tout en communiquant les contacts téléphoniques (074181212 et 065818181) par lesquels ses services pourraient être joints par toute personne pouvant identifier le fugitif et donner des indications sur ce dernier, la police soupçonne que la personne recherchée aurait été logée par un autre dealer par solidarité. Si cela est avéré, le logeur pourrait aussi faire l’objet de poursuites judiciaires, prévient le parquet de la République.

Le trafic et la consommation de stupéfiants peinent à être éradiqués au Gabon, malgré le travail des services policiers et judiciaires. Nous avons d’ailleurs souvenance de quelques cas enregistrés seulement cette année.

En effet, en avril 2022, 15 dealers ont été interpellés par les gendarmes de la brigade nord (Gros-Bouquet) au sein de l’université Omar Bongo. Un mois plus tard, 120 Kg de chanvre ont été saisis à Bitam, dans la province du Woleu-Ntem.

À Libreville, en juillet de cette année, une employée de l’ambassade de France au Gabon a été jetée au gnouf pour trafic de drogue. Et en septembre dernier, 29 sacs de cannabis ont été saisis au domicile de deux frères, toujours dans la capitale gabonaise.

La pratique peut, grâce à l’argent qu’ils en tirent, permettre aux acteurs de la filière de financer des activités illicites. Tout comme les consommateurs de ces produits prohibés peuvent se montrer agressifs et, donc, troubler la quiétude des autres citoyens.

C’est pourquoi, assure le parquet de la République, « la lutte contre le trafic et la consommation de stupéfiants se poursuivra aussi longtemps ».

 

Caroline Bivigou

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