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Après la bouteille de gaz butane qui est passée de près de 6000 FCFA à 10 000 FCFA, les habitants de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, doivent désormais composer avec le coût de transport en hausse depuis l’arrêt du trafic ferroviaire, suite à l’incident survenu le 24 décembre dernier.
En effet, ne pouvant pour le moment plus être ravitaillés en produits pétroliers et produits blancs, et face à la mesure de rationnement imposée aux stations-service par le gouvernement, les automobilistes en profitent pour imposer leur diktat à ces habitants.
Pour circuler à l’intérieur de la ville, il va falloir désormais payer 1000 FCFA pour les petits taxis et 300 FCFA pour le bus. Pour le reste, c’est la galère.
« C’est un calvaire aujourd’hui à Franceville. Les tarifs de transport ont doublé, voire triplé. Les populations, pour se rendre à Libreville par voie terrestre, devront désormais payer la somme de 50 000 FCFA, au lieu de 35 000 FCFA comme par le passé. Le tronçon Moanda-Franceville est passé de 1 000 FCFA à 2 000 F, les taxi-bus exigent désormais 200 FCFA ou 300 FCFA en plus. Quant aux petits taxis, ils exigent un montant de 1 000 FCFA la place», a confié à l’AGP Idriss, un habitant de la capitale provinciale du Haut-Ogooué.
Si cette situation avait déjà été vécue par ses populations durant les deux années marquées par la pandémie de Covid-19, l’adaptation semble difficile cette fois.
Si une réunion entre le maire, les responsables de la Caistab et des forces de l’ordre a été organisée récemment, les responsables des stations-service précisent que « nous ne pouvons garder ces stocks pour de longues périodes, car cela peut impacter notre processus de ravitaillement».
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