Exécutif : le gouvernement engagé sur le chantier de la connexion des territoires

La pression du chef de l’État sur le gouvernement ne faiblit. Elle s’est même accentuée.

Lors du dernier conseil des ministres, le premier depuis la composition du nouveau gouvernement confié à Alain-Claude Bilie-By-Nze, Ali Bongo Ondimba a longuement insisté sur « la finalisation des actions publiques en cours et de nouvelles initiatives de son programme en matière d’infrastructures« .

Au-delà, et c’est sans doute le chantier le plus important, « il faudra désormais permettre ou améliorer la connexion des territoires« . Le défi est de taille, mais à portée demain.

À tout considérer, le gouvernement doit s’atteler à améliorer l’état du réseau routier national. Qu’il s’agisse des routes bitumées mais en dégradation, ou de celles en terre qui offrent un très mauvais niveau de service.

Cette situation pour le moins  déplorable date d’une dizaine d’années. Voire plus. Et cela est lié à l’absence d’une programmation de l’entretien routier.

On peut donc comprendre que le ministère des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, auquel l’on a ajouté la Connexion des territoires, sera attendu sur le terrain de l’action. Idem pour le ministère de l’Economie et de la Relance, mais aussi celui du Budget et des Comptes publics, qui devront rechercher les financements nécessaires pour la concrétisation des ambitions du président de la République dans le domaine des infrastructures.

Car, une chose est d’avoir des ambitions et des projets bien montés sur le plan technique, une autre de mobiliser les ressources suffisantes pour atteindre les objectifs. Comme le dit un célèbre dicton dans l’armée : un homme, une mission et des moyens.