En Guinée équatoriale, le 19 septembre 2022 restera une date historique dans la mémoire collective.
Le chef de l’État equato guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a en effet, promulgué un décret abolissant la peine de mort, rapporte la télévision publique.
Seul pays qui appliquait encore la peine capitale au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), les condamnés à mort en Guinée équatoriale étaient exécutés par balles par des militaires. La dernière exécution officielle dans le pays remonte à 2004, nous apprend Amnesty international.
Le nouveau Code pénal equato guinéen a, au préalable, été adopté par le Parlement largement dominé par le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE, au pouvoir). Après sa promulgation, la nouvelle disposition prendra effet dans les trois mois suivant sa publication au bulletin officiel, selon la télévision d’État.
Environ 50 Etats dans le monde appliquent toujours la peine de mort. En Afrique, plus de 30 pays la maintiennent, bien moins de la moitié a procédé à des exécutions ces dernières années.
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